Vitesse : les panneaux inadaptés sont modifiés
Actualité
Publié le: 12/03/2007 - Mis à jour le: 08/10/2019
P1002_070312.jpg14 % de panneaux de limitation de vitesse ne sont pas pertinents. Pour les modifier, la DDE poursuit actuellement une campagne d'information en direction des maires.
30 km/h, 50 km/h, 70 km/h... Certaines limitations de vitesse risquent d'évoluer dans les mois qui viennent sur les routes de la Manche. Objectif : « Que les règles soient parfaitement comprises, et donc respectées », explique Jean-Michel Marc, de la Direction départementale de l'Equipement. La DDE travaille à améliorer la cohérence et la pertinence de la signalisation routière. « Il y a 20 ans, les mentalités étaient différentes. On limitait une zone à 50 km/h, en se disant qu'ainsi les automobilistes rouleraient à 70. » Une tolérance qui n'existe plus aujourd'hui, notamment lorsque les forces de l'ordre effectuent des contrôles de vitesse.
Initiée par le gouvernement, la démarche a été entamée dans la Manche il y a trois ans : les 4 000 panneaux de limitation de vitesse du département ont été passés au crible. Conclusion : « 14 % sont non pertinents, parmi lesquels 68 % relèvent du pouvoir des maires. » La majorité des problèmes se posent en effet à l'entrée ou à la sortie des agglomérations. « Lorsqu'une zone où il n'y a pas de bâti ni de problème de sécurité est limitée à 50 km/h, il est difficile pour les automobilistes de rester à cette vitesse, souligne par exemple Jean Michel Marc. Dans ce cas, on peut envisager un passage à 70 km/h. »
Les premières modifications sont intervenues en priorité sur les routes d'intérêt départemental, celles qui comptent le plus de circulation. Pour les panneaux situés en ville et les voies communales, la DDE se charge actuellement d'informer les maires par le biais de réunions, et en distribuant un « Guide des bonnes pratiques » édité l'an dernier.
Parfois, la solution consiste en un simple déplacement du panneau d'entrée d'agglomération. En principe, celui-ci doit être situé devant un espace bâti dense. Or, il lui arrive d'être positionné dans des endroits où l'urbanisation n'est pas suffisante. « La DDE nous a fait une proposition, confirme Philippe Leconte, le maire de Dangy, bourg traversé par la route départementale reliant Saint-Lô à Cerisy-la-Salle. Nous avons changé de place l'un des panneaux d'entrée. » Reste que le problème de la vitesse des voitures traversant le village n'est toujours pas résolu. « Nous demandons une zone à 70 km/h à l'entrée du bourg en venant de Saint-Lô, parce que les gens arrivent très vite » ajoute le maire.
Enfin, la DDE a aussi identifié certains panneaux non conformes, à l'exemple des limitations de vitesse à 60 km/h autrefois utilisées. Elles doivent être remplacées par des limitations à 50 ou à 70 km/h. Le travail ne manque pas : sur les 600 communes manchoises, 380 possèdent au moins un panneau problématique.
Sylvie CORBET.
30 km/h, 50 km/h, 70 km/h... Certaines limitations de vitesse risquent d'évoluer dans les mois qui viennent sur les routes de la Manche. Objectif : « Que les règles soient parfaitement comprises, et donc respectées », explique Jean-Michel Marc, de la Direction départementale de l'Equipement. La DDE travaille à améliorer la cohérence et la pertinence de la signalisation routière. « Il y a 20 ans, les mentalités étaient différentes. On limitait une zone à 50 km/h, en se disant qu'ainsi les automobilistes rouleraient à 70. » Une tolérance qui n'existe plus aujourd'hui, notamment lorsque les forces de l'ordre effectuent des contrôles de vitesse.
Initiée par le gouvernement, la démarche a été entamée dans la Manche il y a trois ans : les 4 000 panneaux de limitation de vitesse du département ont été passés au crible. Conclusion : « 14 % sont non pertinents, parmi lesquels 68 % relèvent du pouvoir des maires. » La majorité des problèmes se posent en effet à l'entrée ou à la sortie des agglomérations. « Lorsqu'une zone où il n'y a pas de bâti ni de problème de sécurité est limitée à 50 km/h, il est difficile pour les automobilistes de rester à cette vitesse, souligne par exemple Jean Michel Marc. Dans ce cas, on peut envisager un passage à 70 km/h. »
Les premières modifications sont intervenues en priorité sur les routes d'intérêt départemental, celles qui comptent le plus de circulation. Pour les panneaux situés en ville et les voies communales, la DDE se charge actuellement d'informer les maires par le biais de réunions, et en distribuant un « Guide des bonnes pratiques » édité l'an dernier.
Parfois, la solution consiste en un simple déplacement du panneau d'entrée d'agglomération. En principe, celui-ci doit être situé devant un espace bâti dense. Or, il lui arrive d'être positionné dans des endroits où l'urbanisation n'est pas suffisante. « La DDE nous a fait une proposition, confirme Philippe Leconte, le maire de Dangy, bourg traversé par la route départementale reliant Saint-Lô à Cerisy-la-Salle. Nous avons changé de place l'un des panneaux d'entrée. » Reste que le problème de la vitesse des voitures traversant le village n'est toujours pas résolu. « Nous demandons une zone à 70 km/h à l'entrée du bourg en venant de Saint-Lô, parce que les gens arrivent très vite » ajoute le maire.
Enfin, la DDE a aussi identifié certains panneaux non conformes, à l'exemple des limitations de vitesse à 60 km/h autrefois utilisées. Elles doivent être remplacées par des limitations à 50 ou à 70 km/h. Le travail ne manque pas : sur les 600 communes manchoises, 380 possèdent au moins un panneau problématique.
Sylvie CORBET.
