Moto sécurité : un casque révolutionnaire
Actualité
Publié le: 12/02/2010 - Mis à jour le: 07/04/2015
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Des chercheurs strasbourgeois ont mis au point un prototype de casque de moto qui devrait permettre de diminuer de 50% le risque de lésions crâniennes dans certains types d'accidents.
"En 2005, nous avons répondu à un appel d'offre du ministère des Transports qui cherchait à concevoir un casque offrant une meilleure protection", explique le professeur Rémy Willinger de l'Institut de mécanique des fluides et des solides (Université de Strasbourg et CNRS), en présentant jeudi ses travaux.
De la série d'expériences menées par son équipe dans le cadre du projet "Biocasq", il ressort que les casques en matériaux composites diminuent considérablement les risques de lésion crânienne par rapport à ceux en plastique.
La coque en composite faite de résine époxy (utilisée pour certaines planches de surf) et de fibres de verre "va se briser au moment de la collision, ce qui va atténuer le choc", résume M. Willinger. "Pour un impact à 30 km/h, le risque de blessures tombe à 30% contre 80% avec un casque classique,", se félicite le chercheur.
"De toute façon, il faut être réaliste pour un impact à 50 km/h, il n'y a aucune chance de survie, sauf si l'on construit des casques beaucoup plus épais", ajoute-t-il.
Ces nouveaux types de casque pourraient être commercialisés d'ici deux à trois ans. Plusieurs industriels ont déjà témoigné de leur intérêt pour ce projet, selon le laboratoire.
Alors que l'année 2009 a été particulièrement meurtrière pour les motards en France, le scientifique milite pour une modification des normes en vigueur, selon lui, "largement insuffisantes pour rendre compte de l'efficacité de tel ou tel casque".
"Il n'est pas normal que certains critères soient beaucoup plus stricts pour les automobiles que pour les motos", déplore-t-il.
"La technologie, qui nous permet d'être plus exigeants en matière de sécurité des motards, existe", insiste le chercheur.
Entre janvier et octobre 2009, 771 motards ont perdu la vie, soit une progression de 14,1% par rapport à 2008, selon les chiffres de la sécurité routière.
AFP
Des chercheurs strasbourgeois ont mis au point un prototype de casque de moto qui devrait permettre de diminuer de 50% le risque de lésions crâniennes dans certains types d'accidents.
"En 2005, nous avons répondu à un appel d'offre du ministère des Transports qui cherchait à concevoir un casque offrant une meilleure protection", explique le professeur Rémy Willinger de l'Institut de mécanique des fluides et des solides (Université de Strasbourg et CNRS), en présentant jeudi ses travaux.
De la série d'expériences menées par son équipe dans le cadre du projet "Biocasq", il ressort que les casques en matériaux composites diminuent considérablement les risques de lésion crânienne par rapport à ceux en plastique.
La coque en composite faite de résine époxy (utilisée pour certaines planches de surf) et de fibres de verre "va se briser au moment de la collision, ce qui va atténuer le choc", résume M. Willinger. "Pour un impact à 30 km/h, le risque de blessures tombe à 30% contre 80% avec un casque classique,", se félicite le chercheur.
"De toute façon, il faut être réaliste pour un impact à 50 km/h, il n'y a aucune chance de survie, sauf si l'on construit des casques beaucoup plus épais", ajoute-t-il.
Ces nouveaux types de casque pourraient être commercialisés d'ici deux à trois ans. Plusieurs industriels ont déjà témoigné de leur intérêt pour ce projet, selon le laboratoire.
Alors que l'année 2009 a été particulièrement meurtrière pour les motards en France, le scientifique milite pour une modification des normes en vigueur, selon lui, "largement insuffisantes pour rendre compte de l'efficacité de tel ou tel casque".
"Il n'est pas normal que certains critères soient beaucoup plus stricts pour les automobiles que pour les motos", déplore-t-il.
"La technologie, qui nous permet d'être plus exigeants en matière de sécurité des motards, existe", insiste le chercheur.
Entre janvier et octobre 2009, 771 motards ont perdu la vie, soit une progression de 14,1% par rapport à 2008, selon les chiffres de la sécurité routière.
AFP
