Le casse-tête pour trouver le successeur du Groupe Renault
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L’actuel patron de Renault, Luca De Meo, quittera ses fonctions le 15 juillet. Trois candidats sont en lice pour lui succéder, mais ça coince toujours en interne, au point que le groupe doit se résoudre à nommer un directeur par intérim…
"Il arrive un moment dans sa vie où l'on sait que le travail est accompli. Chez Renault Group, nous avons relevé des défis immenses, et ce en moins de 5 ans ! […] C'est pourquoi j'ai décidé qu'il était temps pour moi de passer le relais." Ces déclarations de Luca de Meo, patron de Renault depuis 2021, ont résonné comme un coup de tonnerre pour le groupe, lui qui fut l’artisan du retour de l’entreprise sur les rails de la rentabilité, et du succès. Avec son plan Renaulution, présenté l’année de son arrivée, Luca de Meo a transformé le groupe en profondeur, donné plus de liberté à Renault, Alpine et Dacia, et planté un chemin ambitieux.
Un patron par intérim le temps de départager les trois candidats
Il part désormais chez Kering, numéro deux français du luxe après LVMH, pour prendre la tête de la direction générale et, là-encore, remettre les comptes dans le vert. Désormais, se pose la difficile question de son successeur, mais Renault a quelques billes dans son sac. Denis le Vot, actuel patron de Dacia, fait partie des favoris pour lui succéder, tout comme François Provost qui évolue actuellement comme directeur des achats. Mais il y a aussi l’ « outsider » de cette short-list, Maxime Picat, directeur des achats de Stellantis qui n’a bizarrement pas été retenu par le nouveau patron du groupe, Antonio Filosa, dans le nouvel organigramme opérationnel… En revanche, cela coince en interne et le choix entre ces trois dirigeants n’est toujours pas acté : Renault a confirmé hier, jeudi 10 juillet, vouloir nommer un directeur par intérim le 15 juillet (date du départ de De Meo), pour poursuivre les discussions. Wait and see, donc…