L'électrification de Lamborghini commence à payer
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2024 a été une très bonne année pour Lamborghini, qui a enregistré la meilleure performance commerciale de son histoire. Une bonne santé qui s’explique par la nouvelle stratégie mise en place par la marque : celle de privilégier d’abord l’hybride, et non l’électrique.
Contrairement à Maserati, qui dispose déjà de trois modèles 100% électriques dans sa gamme (les Grecale, GranTurismo et GranCabrio Folgore), ses concurrents Lamborghini et Ferrari ne se sont pas encore positionnés sur ce créneau. Pourtant, Maserati est en bien plus piteuse situation que ses concurrents : elle a certes écoulé 9 760 voitures dans le monde l’année dernière (contre plus de 50 000 en 2017), mais ce volume correspond à une dégringolade de 64 % !
Lamborghini (Ferrari n’a pas encore publié ses chiffres pour l’année) en a vendu un petit millier de plus seulement, certes (10 687), mais la marque peut se targuer d’avoir fait progresser ses ventes de 6 %, ce qui correspond à la meilleure performance commerciale de son histoire.
Lamborghini mise tout sur l’hybride
Et si Lamborghini va si bien, c’est parce que la firme italienne a privilégié non pas l’électrique, mais l’hybride. La supercar Revuelto, mue par un V12 hybride rechargeable a connu la première année pleine de sa carrière en 2024, tandis que l’Urus s’est lui aussi offert une déclinaison « SE », hybride rechargeable. Comme Ferrari, qui lancera son premier modèle électrique l’année prochaine, Lamborghini prévoit bien d’étoffer sa gamme avec un modèle à batterie, mais ça ne sera pas avant 2028.
Pour ne pas brusquer ses clients, et à la fois se conformer aux normes environnementales de plus en plus contraignantes de l’Union européenne, l’entreprise de Sant’Agata Bolognese parie tout sur l’hybride, dans un premier temps. 2025 devrait d’ailleurs constituer un très bon cru, puisque la remplaçante de l’Huracan, la Temerario, arrive. Et elle aussi aura un cœur hybride.