Automobile : vers un éthylotest antidémarrage

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Publié le: 24/07/2008 - Mis à jour le: 07/04/2015
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Contre l'alcool au volant : un projet vu comme une alternative au retrait de permis du contrevenant.

Le texte de loi et ses décrets sont en préparation, a annoncé, hier, la ministre de l'Intérieur, Michèle Alliot-Marie. Ils doivent être adoptés, à l'automne, et mis en oeuvre début 2009. Le dispositif a été testé en Haute-Savoie.


Pour éviter un retrait de permis, les conducteurs surpris en état d'ivresse sont priés d'équiper leur voiture d'un éthylotest.

Si vous avez bu, y compris la veille - l'appareil détecte l'alcool dit résiduel - la voiture refuse de démarrer.


Test, hier, dans la cour du ministère, avec MAM en passagère. Charles Mercier-Guyon, président de la Prévention routière de Haute-Savoie, s'est humecté les lèvres de quelques gouttes de whisky. Échec au démarrage. Vous avez droit à un deuxième essai. Au troisième, vous pouvez rentrer à pied. Une centaine d'automobilistes savoyards ont subi cette sanction. Aucun n'a récidivé. « Face à l'alcool, ils ont changé de comportement », dit-il.


Le coût de l'éthylotest est de 1 260 €, « le prix d'une consommation au bar chaque jour pendant six mois », affirme Charles Mercier- Guyon. La somme est évidemment à la charge du sanctionné. Constructeurs, équipementiers et assureurs ont planché sur le dispositif. Il reste quelques réglages techniques et juridiques à effectuer.


Le système devra éviter les fraudes trop faciles, style, « je fais souffler une baudruche à ma place ». Il est déjà en vigueur dans les pays scandinaves et certains États américains.


Source : Ouest-France


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