Automobile. Nos conseils pour bien voir et être vu
Actualité
Outre les règles d’usage concernant le bon réglage de son siège, du volant et des rétroviseurs, une bonne visibilité au volant dépend également du gabarit du conducteur et du véhicule. Pour cela, le choix de l’automobile est primordial.
Si vous êtes amené à changer de voiture, ne négligez pas lors de vos essais de vérifier tous ces facteurs afin de vous offrir une conduite adaptée pour juger au mieux les distances de sécurité et éviter tout danger potentiel.
Quelle voiture choisir pour une bonne visibilité ?
Le choix d’une voiture pour bien voir en conduisant dépend essentiellement du conducteur. Heureusement, de plus en plus d’équipements automobiles permettent d’améliorer la visibilité sur route.
La VOITURE HAUTE pour un champ visuel optimal
Avec une hauteur de voiture suffisante, le conducteur peut améliorer sa visibilité en conduisant.
Le choix du SUV et du Monospace apparaît le plus adapté. Grâce à leurs gabarits surélevés, ils s’adaptent à tous types de conducteurs qui proposent une bonne visibilité de la route dans sa globalité.
Vous pouvez aussi opter pour une petite voiture haute, il en existe ! Pensez à la Dacia sandero, Fiat Panda ou encore le Citroën Berlingo.
Une ASSISE HAUTE pour bien voir devant et sur les côtés
Outre la taille du véhicule, les voitures proposent très souvent un ajustement au niveau du siège.
Les marques automobiles jouent de plus en plus le jeu de la modularité en proposant des équipements pour améliorer la position du conducteur comme le siège réglable en hauteur ou le réglage du volant.
Toutes ces fonctionnalités permettent ainsi à chaque conducteur de se sentir plus à l’aise lors de la conduite.
Des AIDES à la conduite pour améliorer son angle de vision
La technologie accompagne l'automobiliste à mieux voir aux abords du véhicule, aussi bien à l’avant et qu’à l’arrière du véhicule.
Bon nombre de voitures disposent d'une aide au stationnement comme le radar ou la caméra de recul.
Vision et conduite : rappel des règles
Le conducteur au volant de sa voiture est tenu de piloter dans les meilleures conditions afin de mieux anticiper les dangers potentiels et d’adopter une conduite en toute sécurité afin d'éviter les risques d'accidents.
Il est donc primordial de bien voir et d’être vu ! Pour cela rien ne sert de courir, ces précieuses minutes de vérification d'usage restent essentielles pour une conduite plus sereine.
Les vérifications d’usage du véhicule
Afin d'optimiser sa visibilité, rien de tel que des vitrages propres ! Il faut penser à vérifier régulièrement si son véhicule contient suffisamment de liquide lave-glace pour éviter bien des déconvenues. Contrôler également l'état des essuie-glaces s'avère indispensable notamment en cas de pluie très dense.
Attention aux vitrages en hiver
Comme chaque conducteur le sait, le froid, la buée et le gel peuvent entacher grandement la visibilité en voiture. Pour démarrer dans les bonnes conditions, certaines voitures sont équipées d'un mode hiver avec une fonctionnalité "dégivrage".
Pour les autres, il existe bon nombre d'astuces, plus ou moins risquées. Il est conseillé d'asperger une fois par mois les vitrages d'un mélange de 2/3 de vinaigre de vin blanc et de 1/3 d'eau afin de faciliter le dégivrage.
Parmi les pratiques à éviter, verser de l'eau chaude sur un pare-brise gelé risque de le fissurer en raison du choc thermique ! Opter pour le grattoir pour enlever les résidus de glace sur la vitre au lieu d'utiliser directement les essuie-glaces, au risque de les endommager.
Attention à la vitesse !
Selon la Sécurité routière, « Plus la vitesse augmente, plus le champ est réduit. À grande vitesse, il se limite à une vision centrale de la route. »
Pour éviter de trop appuyer sur le champignon, certains équipements comme le régulateur ou le limiteur de vitesse permettent de respecter au mieux la limitation. Pour l’achat d’un nouveau véhicule, on trouve de plus en plus de voitures avec régulateur de vitesse équipées de série. Pas de quoi se priver, donc !
Lorsque les usagers de la route passent de 30 km/h à 130 km/h, leur champ de vision se réduit de 100° à 30° selon cette animation proposée par la Sécurité Routière.
La vision du conducteur
L'acuité visuelle
Selon le Code de la Route, un automobiliste ne peut conduite que si son acuité visuelle est supérieure ou égale à 5/10e sur l'ensemble des deux yeux.
Il faut donc prendre en compte la somme de l'acuité de chaque œil. En cas de myopie ou tout autre trouble visuel mineur, il est nécessaire d'avoir une correction de la vue adaptée, avec des verres correcteurs ou des lentilles de contacts.
La vue est rarement stable dans le temps et le champ de vision de chaque œil évolue. En cas de myopie ou autre dérèglement de la vue, Il est conseillé de faire contrôler régulièrement son acuité visuelle par des spécialistes afin de vérifier si les conditions de conduite sont respectées.
L'angle mort
Le champ visuel de l'être humain à l'horizontal avoisine les 180 degrés. En d'autres termes, l'œil ne voit pas tout et le conducteur doit également se concentrer sur bien d'autres et informations à gérer simultanément !
D'où l'importance de bien vérifier systématiquement ses angles morts.
Protéger ses yeux
Afin de ménager au mieux sa vision lors de la conduite, il est opportun de s'octroyer des temps de pause pour reposer ses yeux dans le cas de longs trajets ou si le conducteur ressent de la fatigue.
Il est plus prudent également que les usagers de la route disposent de leurs lunettes de soleil à portée de main pour soulager l'œil rapidement en cas d'éblouissements et de forte luminosité.
Enfin, il vaut mieux éviter les trajets de nuit si les yeux ne s’adaptent pas bien à cet environnement de conduite, tout particulièrement en hiver quand la phase de jour est plus réduite. La présence accrue des phares de voitures en mode nuit peut accentuer la sensibilité de l'œil à l’éblouissement et aux contrastes.
Hélène GALLE
