Auto : quel avenir pour l'usine PSA de Rennes ?
Actualité
Publié le: 02/09/2009 - Mis à jour le: 07/04/2015
P2849_090902.jpgLe très haut de gamme ne fait pas vivre Rennes La Janais.
À Chartres-de-Bretagne, près de Rennes, l'usine PSA est estampillée « haut de gamme ». C'est là que sont produits les modèles les plus luxueux du groupe : la C6, le coupé 407 et, depuis peu, la 607.
Seulement voilà, ce n'est clairement pas le haut de gamme qui fait vivre l'usine de la Janais. Ce site qui employait encore 10 000 personnes il y a deux ans, ne devrait plus en compter que 6 000, en mars 2010, lorsque le plan de départs volontaires en cours aura pris fin. En 15 mois, la direction aura ainsi supprimé 1 750 postes.
Ce qui fait vivre l'usine de la Janais, c'est essentiellement la nouvelle C5. Pour le reste, la production aurait plutôt tendance à ralentir. Depuis quelques semaines, la C6, le coupé 407 et la 607 sont produits sur une nouvelle ligne, baptisée la mini-ligne. Et ce, au rythme de deux véhicules à l'heure. Soit environ trente véhicules par jour. En un an, pour l'ensemble de ces trois modèles, moins de 7 000 unités...
Au mieux. Car ce calcul ne tient pas compte des jours chômés. La direction de la Janais envisage de programmer huit jours de chômage partiel, en octobre. Mais aussi de ne produire les véhicules haut de gamme qu'avec une seule équipe (contre deux actuellement), à partir de novembre.
Un petit véhicule réclamé
Consciente de cette difficulté, la direction de PSA, à Chartres-de-Bretagne, n'entend pourtant pas abandonner cette stratégie. « Seulement, nous allons nous adapter au marché. Nous produirons toujours du haut de gamme, mais sans doute de manière différente ». L'usine doit-elle s'attendre à produire de nouveaux modèles ? La future DS5 ?
Dans l'immédiat, une seule certitude : l'usine de Chartres-de-Bretagne produira bien la remplaçante de la 407, probablement au cours du second semestre 2010. En attendant, Pierre Contesse, à FO, et Michel Bourdon, à la CGT, n'en démordent pas. L'usine ne s'en sortira « qu'avec un véhicule de plus petite catégorie. Une voiture de masse ».
(Source : Ouest-France, Pierrick Baudais)
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Ce qui fait vivre l'usine de la Janais, c'est essentiellement la nouvelle C5. Pour le reste, la production aurait plutôt tendance à ralentir. Depuis quelques semaines, la C6, le coupé 407 et la 607 sont produits sur une nouvelle ligne, baptisée la mini-ligne. Et ce, au rythme de deux véhicules à l'heure. Soit environ trente véhicules par jour. En un an, pour l'ensemble de ces trois modèles, moins de 7 000 unités...
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(Source : Ouest-France, Pierrick Baudais)
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