Assurance auto : hausse de 3 % cette année
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Selon une étude du comparateur Assurland réalisée à partir de 50 000 devis entre le 1er janvier et le 1er octobre 2022, le coût moyen d’une assurance automobile a augmenté de 3 % sur l’année pour s’établir à 630 €, a rapporté Le Parisien lundi 5 décembre 2022. En 2023, une nouvelle hausse de 2,5 % à 3 % devrait être enregistrée, d’après les projections d’Olivier Moustacakis, le cofondateur d’Assurland.com.
Une forte concurrence
Comme l’avait demandé Bercy lors d’une réunion d’information en septembre 2022, la hausse du coût moyen des assurances auto est par conséquent restée en deçà du niveau d’inflation (6,2 % sur un an au mois d’octobre). Cette modération tarifaire s’explique notamment par la forte concurrence dans ce secteur, qui contraint les assureurs à limiter leurs augmentations malgré les problèmes qui s’accumulent.
Parmi eux, figure la flambée des coûts des pièces détachées et des réparations, qui ont respectivement augmenté de 10 % et 3,5 % sur un an, d’après les chiffres de l’association Sécurité et réparations automobiles (SRA). En parallèle, les différents épisodes de grêle qui ont eu lieu entre le 18 juin et le 4 juillet 2022 ont endommagé 337 000 véhicules pour un coût de plus d’un milliard d’euros, selon France Assureurs.
Des tarifs très disparates
Les prix des voitures d’occasion ont quant à eux augmenté de 20 %. Or l’expert automobile se base sur la cote auto pour déterminer la valeur de remplacement de la voiture. « Donc les primes d’assurance vont devoir s’adapter », a déclaré au Parisien Olivier Moustacakis.
Face à ces hausses, le nombre d’automobilistes assurés tous risques a baissé de 3 points cette année pour atteindre les 55 %. Le coût des assurances auto est très disparate en fonction des régions et de l’âge. En Bretagne, la cotisation coûte en moyenne 491 € contre 745 € en Ile-de-France. En Normandie, le coût moyen s’établit à 565 € et dans les Pays de la Loire à 524 €. Les 18-25 ans doivent payer 1 255 € en moyenne (+18 %), contre 450 € pour les 56-65 ans, tranche d’âge la plus épargnée par la hausse.