Alerte aux faux chèques de banque

Vous vendez votre voiture à un particulier. Par précaution, vous exigez un chèque de banque : c'est-à-dire émis par une banque à la demande de son client, et libellé à votre nom, ce qui vous garantit que le compte est approvisionné et que vous serez payé.

Mais les faux chèques de banque deviennent courants : ils ont l'apparence des vrais (d'ailleurs, parfois, ils proviennent d'un chéquier volé et sont effectivement authentiques). Mais ils ne valent rien. Au terme de la vente, votre compte sera d'abord crédité de la somme. Et, trois ou quatre jours plus tard, vous recevrez un appel de votre banquier : le chèque était faux. La somme vous sera retirée.

Il est possible, les jours ouvrés et aux heures de bureau, d'appeler le numéro qui figure sur le chèque pour en vérifier l'authenticité. La banque peut alors vous dire que le document est vrai ; mais, s'il provient d'un chéquier volé, vous êtes floué ! Et, si c'est un chèque imité, le numéro tombe chez un complice qui, bien évidemment, vous rassure...

Deux filières viennent d'être démantelées. Cent trente automobilistes escroqués d'un côté, cent soixante de l'autre. On estime que près de 2 % des chèques de banque seraient des faux. Seule parade pour l'instant, un service qui permet de sécuriser le transfert d'argent, lors de la revente d'une voiture d'occasion : le paiement sécurisé en ligne.