28.11 : Le boom du marché des voiturettes

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Publié le: 28/11/2007 - Mis à jour le: 07/04/2015
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« Je me suis aperçu que la plupart des voitures sans permis étaient vendues chez des marchands de motoculteurs. Or, la clientèle a évolué. J'ai décidé de créer une concession consacrée à ce type de voiture. »

Dominique Deveney a mis le doigt dans le mille, le jour où il a créé son garage, VSP 22, à Guingamp. Les affaires marchent, à tel point que cet ancien salarié de Citroën a ouvert il y a dix jours une deuxième concession, à Hillion, près de Saint-Brieuc. « Depuis quelques années, ce secteur a une croissance de 10 % par an. »

Un boom qu'il explique de plusieurs façons. « Déjà, le permis coûte cher, ça laisse du monde de côté. Il y en a même qui se découragent tellement il y a d'attente, voire qui pensent qu'ils n'y arriveront pas. Du coup, ils optent pour le sans-permis. » Pour la voiturette, il n'y a besoin de rien. « Je conseille tout de même de faire un peu de code et je donne un petit livret avec les bases. »

Dominique Deveney estime que seulement 15 à 20 % de sa clientèle s'est fait retirer le permis. « Dans nos régions, quand une personne se retrouve sans permis, elle va facilement opter pour la voiturette : on est à l'abri, on peut être deux et c'est plus sécurisant. Mais on a aussi une clientèle plus jeune et beaucoup de femmes seules. » Car ces voitures se rapprochent aujourd'hui des petites citadines. « Elles sont juste un peu moins longues, plus légères et bridées au niveau moteur. Mais elles ont désormais des options comme le radio-CD, les vitres électriques, l'intérieur cuir... » On trouve même des décapotables et des utilitaires. Et ces voiturettes ne consomment rien ! « Avec moins de 25 €, on fait 500 km. » Comptez 5 000 € pour une voiturette d'occasion en bon état et 13 000 € pour une neuve, toutes options.