24.10 : On prend moins sa voiture pour se déplacer
Actualité
Publié le: 24/10/2007 - Mis à jour le: 07/04/2015
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Près de 7 000 personnes de 216 communes autour de Rennes ont répondu à une vaste enquête sur les déplacements. Les résultats sont encourageants.
Cinq mois d'enquête. 3 000 ménages ont été interrogés à leur domicile, et 3 800 questionnés par téléphone, pendant 5 mois, dans 216 communes : de Bain-de-Bretagne au sud à Bonnemain au Nord, et de Gaël à l'ouest à Vitré à l'est. Cette enquête est représentative de 700 000 habitants : en gros, 400 000 domiciliés dans l'agglomération rennaise, 300 000 en dehors.
2,75 millions de déplacements quotidiens ! Les Rennais au sens très large du terme bougent beaucoup, et plus qu'avant : + 13 % entre 1999 et 2007. Deux tiers de ces déplacements se font à l'intérieur de Rennes Métropole et un quart complètement en dehors. Enfin, 10 % des déplacements se font d'un secteur à l'autre.
3,2 à 4 déplacements par habitant, par jour. Alors que la mobilité stagne ou baisse dans d'autres grandes agglomérations : Lille, Lyon... à Rennes, elle augmente. En moyenne, chaque habitant de Rennes Métropole, de plus de 5 ans, réalise quatre déplacements par jour, 6 % des personnes ne se sont pas déplacées la veille. Hors Rennes Métropole, ces chiffres passent à 3,2 et 13 %.
La part de la voiture baisse. Malgré l'augmentation de la mobilité due à une démographie en progression et des déplacements de plus en plus nombreux, la part de la voiture et des deux-roues baisse : de 59 % en 1999, elle passe à 55 % (-7 %). Pendant ce temps, la part des transports en commun passe de 10 % à 13 % (+36 %) ; celle du vélo, de 3 % à 4 % (+28 %) et celle de la marche à pied stagne avec 28 %. Le résultat de tout ça, c'est 54 000 déplacements automobiles en moins par jour.
La vie des gens ne s'arrête pas aux frontières des collectivités. Cette enquête menée conjointement par l'État, la région, le département et Rennes Métropole est riche en enseignement. Les uns et les autres vont devoir revoir leurs politiques respectives et plus rapidement que prévu. Les objectifs du Plan de déplacement urbain de l'agglomération rennaise sont à reprendre. Les achats de trains par la Région vont devoir être plus importants et plus rapides. La gestion des routes devra être, elle aussi, revue et corrigée. Et tout ça avec davantage de collaboration entre les différentes collectivités puisque la vie des gens ne s'arrête pas à leurs limites administratives.
Près de 7 000 personnes de 216 communes autour de Rennes ont répondu à une vaste enquête sur les déplacements. Les résultats sont encourageants.
Cinq mois d'enquête. 3 000 ménages ont été interrogés à leur domicile, et 3 800 questionnés par téléphone, pendant 5 mois, dans 216 communes : de Bain-de-Bretagne au sud à Bonnemain au Nord, et de Gaël à l'ouest à Vitré à l'est. Cette enquête est représentative de 700 000 habitants : en gros, 400 000 domiciliés dans l'agglomération rennaise, 300 000 en dehors.
2,75 millions de déplacements quotidiens ! Les Rennais au sens très large du terme bougent beaucoup, et plus qu'avant : + 13 % entre 1999 et 2007. Deux tiers de ces déplacements se font à l'intérieur de Rennes Métropole et un quart complètement en dehors. Enfin, 10 % des déplacements se font d'un secteur à l'autre.
3,2 à 4 déplacements par habitant, par jour. Alors que la mobilité stagne ou baisse dans d'autres grandes agglomérations : Lille, Lyon... à Rennes, elle augmente. En moyenne, chaque habitant de Rennes Métropole, de plus de 5 ans, réalise quatre déplacements par jour, 6 % des personnes ne se sont pas déplacées la veille. Hors Rennes Métropole, ces chiffres passent à 3,2 et 13 %.
La part de la voiture baisse. Malgré l'augmentation de la mobilité due à une démographie en progression et des déplacements de plus en plus nombreux, la part de la voiture et des deux-roues baisse : de 59 % en 1999, elle passe à 55 % (-7 %). Pendant ce temps, la part des transports en commun passe de 10 % à 13 % (+36 %) ; celle du vélo, de 3 % à 4 % (+28 %) et celle de la marche à pied stagne avec 28 %. Le résultat de tout ça, c'est 54 000 déplacements automobiles en moins par jour.
La vie des gens ne s'arrête pas aux frontières des collectivités. Cette enquête menée conjointement par l'État, la région, le département et Rennes Métropole est riche en enseignement. Les uns et les autres vont devoir revoir leurs politiques respectives et plus rapidement que prévu. Les objectifs du Plan de déplacement urbain de l'agglomération rennaise sont à reprendre. Les achats de trains par la Région vont devoir être plus importants et plus rapides. La gestion des routes devra être, elle aussi, revue et corrigée. Et tout ça avec davantage de collaboration entre les différentes collectivités puisque la vie des gens ne s'arrête pas à leurs limites administratives.
