18.10 : Le voile se lève aujourd'hui sur la Citroën C5

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Publié le: 18/10/2007 - Mis à jour le: 07/04/2015
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C'est à 13 h, à Paris, que le groupe PSA présentera sa nouvelle C5. Un véhicule haut de gamme assemblé à la Janais à Rennes

Elle sera lancée début 2008, doit gagner 10 % de nouveaux clients et séduire l'Europe, Allemagne en tête avec le break.
Un tout petit peu plus longue et un peu plus lourde que sa devancière, la nouvelle C5 made in Rennes fait aujourd'hui sa première sortie (médiatique). Elle se veut surtout un peu plus « racée », selon le mot de Gilles Michel. Et pour cause, explique le patron de la marque, dans ce segment plutôt haut de gamme, « les clients ne veulent pas de la voiture de grand-papa. Ils veulent une voiture valorisante, distinctive ».

Fabriquée à Rennes

La nouvelle berline jouera, selon lui, sur trois atouts spécifiques. Le confort de conduite avec une double offre de suspension, un confort acoustique « particulièrement soigné » et une habitabilité qui se veut « remarquable », grâce notamment à un empattement plus important de 6 cm.

Afin d'atteindre le bon niveau d'excellence, l'usine de Rennes qui va embaucher entre 500 et 1 000 intérimaires, est le premier centre de PSA à mettre en oeuvre l'ensemble des nouveaux processus de production du groupe. Le modèle rennais sera ensuite appliqué dans toutes les usines Peugeot-Citroën.

La C5 de deuxième génération, qui sera commercialisée « début 2008 », a d'ores et déjà une feuille de route très ambitieuse. Elle doit gagner « 10 % de clients nouveaux » par rapport à la première version. En allant à « la conquête des entreprises et des flottes » (Tiens tiens ! comme la Laguna de Renault) qui devront peser « plus de 50 % des ventes ». En affirmant aussi un peu plus son identité européenne, grâce tout particulièrement au break, chargé de séduire l'Europe du Nord, l'Allemagne en tête. « Fondamentalement, la C5 est une voiture faite pour l'Europe. » Ce qui ne l'empêchera pas d'être vendue sur tous les marchés du monde.

En tout cas, elle veut faire oublier la performance mitigée de la première version, puisque Gilles Michel vise les 150 000 unités produites par an en Bretagne, deux fois plus que la C5 actuelle qui tirera sa révérence dès la commercialisation de la nouvelle. En somme, Rennes va relancer sa fibre citroëniste d'origine, assumée par une « C6 qui fait son job, assure Gilles Michel, en crédibilisant la marque sur un segment dont elle était sortie ». Même si cela ne représente que 8 000 voitures par an.

Quoi qu'il en soit, et en attendant l'épreuve commerciale pour la C5, les « chevrons » ont plutôt le vent en poupe. Depuis le début de l'année et jusqu'à la fin septembre, la marque a progressé de 2,9 % sur un marché domestique européen qui patine autour de plus 0,5 %. En Amérique du Sud, c'est du plus 27 % ! Malgré les difficultés chinoises, Citroën devrait atteindre l'objectif affiché initialement de vendre cette année entre 1,45 million et 1,50 million. « Et ce sera plutôt du côté de 1,5 million ». Un record.